GRAVE DU SUD

GRAVEUR MODERNE

 

Stéphane Paugam est un artiste marseillais passionné depuis l’enfance par les estampes japonaises et les bandes dessinées. En 2020, il découvre la linogravure, une technique qui associe gravure et dessin, et décide de se lancer dans cette nouvelle passion.
Stéphane conçoit ses oeuvres en gravant ses dessins sur une plaque de linoléum à l’aide de ses gouges. Il encre ensuite la plaque avec un rouleau puis presse une feuille de papier dessus. C’est alors que son oeuvre se révèle.
Inspiré par le bleu de la Méditerranée, amoureux de sa ville de Marseille, ses créations mettent en lumière les lieux les plus emblématiques de son Sud.

 

Qu’est-ce qui vous a amené à linogravure ?

STEPHANE La pratique de linogravure me vient des estampes japonaises d’une part mais aussi des mangas et de la bande dessinée en général. Les estampes pour les paysages et la contemplation qu’elles cherchaient à susciter et les mangas (surtout Akira) pour l’esthétique des architectures et des villes. Les maîtres japonais utilisaient le bois au XVIIIe siècle et pour ma part j’utilise le linoleum, plus souple, plus accessible et moins fragile. Ce qui me plaît dans la linogravure, ce sont les deux exercices distincts : la gravure de la plaque et l’encrage pour l’impression. Chacune des deux pratiques nécessite des mouvements et des outils complètement différents et elles ont un effet inattendu et aléatoire sur le tirage. C’est pour cette raison que je fais de la linogravure, elle me crée toujours des surprises.

 

Quelles émotions souhaitez-vous transmettre à la personne qui en disposera ?

STEPHANE : L’envie de partir balader au soleil.

 

 

Quelles sont vos inspirations ?

STEPHANE J’habite près de la mer à Marseille et je suis d’abord ému et inspiré par cette belle rencontre entre ville et mer. Plus largement, j’adore ma région. Je m’y balade autant que possible et je suis fasciné par sa diversité et sa richesse. Enfin, j’ai une nostalgie immédiate de ce coin que je n’ai jamais quitté, les pins maritimes, les cigales, l’ocre de l’argile, les odeurs et surtout le soleil ! Ces ingrédients ont quelque chose de magique que j’aime dessiner.

 

“L’amour du Sud et de l’artisanat local”

 

 

Parlez nous de ce bleu magnifique qui caractérise vos oeuvres.

STEPHANE : J’essaye toujours de garder un trait épuré. Du mieux que je peux, je cherche à retranscrire le plus, avec le moins de détail. Le choix d’une seule couleur est donc primordial pour faire une illustration minimaliste. Lorsque j’ajoute un détail de couleur, c’est à la fois pour mettre en valeur le détail et pour faire ressortir encore plus le bleu monochrome qui l’entoure.

 

Pourquoi avoir accepté d’être exposé chez Merci Marius ?

STEPHANE : Merci Marius est une boutique absolument adorable où chaque élément participe à transmettre notre amour du Sud et de l’artisanat local. Giens est aussi un écrin parfait pour cela.