ELISA GRILLI DI CORTONA

Pour Elisa Grilli di Cortona, le dessin a toujours été une passion. Née à Florence, ayant grandi en Italie, Élisa a vécu entourée d’art depuis son plus jeune âge. Pas étonnant qu’elle ait donc suivi des études de l’histoire de l’art, et qu’elle ait trouvé plus tard ses inspirations en voyageant à travers l’Europe. En 2016, Élisa arrive à Paris pour une nouvelle vie. Dans la capitale française, l’artiste travaille dans une galerie d’art et développe en parallèle ses techniques. Elle commence à s’intéresser alors aux cartes géographiques comme support pour ses peintures. Son style se précise et se dessine à son tour. Fascinée par la culture orientale, par la fabrication artisanale du papier et par les voyages, Élisa s’installe plus tard à Brest, où elle découvre la mer du Nord, une nature unique, ainsi que les personnages qui animent les histoires et légendes de la culture celtique.
C’est en 2020 qu’Élisa s’installe à Hyères et ouvre son atelier à « La Belle Place », dans un bâtiment historique de la ville. Dans notre belle ville, elle découvre la culture provençale, si proche de sa culture italienne d’origine, mais aussi la lumière et les couleurs claires et chaudes typiques de la côte sud.

Comment votre projet est-il né ?

ÉLISA : J’ai toujours fait de la peinture. C’est ma façon de m’exprimer, par les images. L’aquarelle est pour moi la manière la plus rapide et représentative pour créer mes souvenirs et représenter mes pensées.
Mon projet de peinture sur cartes géographiques est né de l’union de cette technique et de mon amour pour le papier. C’est pour moi un matériel magique. J’ai commencé ensuite à travailler sur commande.

Parlez-nous de votre technique d’aquarelle.

ÉLISA :J’utilise l’aquarelle surtout sur les cartes marines. Cela permet de créer des transparences et de laisser visible le dessin de la carte. Pour cela, j’utilise peu d’eau pour éviter que le papier ne gondole ou se déchire. Parfois, j’aime rajouter des petites touches de gouache. Par contre, lorsque j’utilise un vrai papier aquarelle, j’utilise au contraire beaucoup d’eau et de couleurs pour créer de fortes nuances.

“J’adore la Presqu’île de Giens !”

Que ressentez-vous lorsque vous peignez ?

ÉLISA :Quand je peins, je ressens une profonde paix et du calme. C’est une forme de méditation. Lorsque les images sont claires dans ma tête, ma main suit automatiquement.

Quelle est votre philosophie ?

ÉLISA : Mon art, c’est quelque chose de très intimiste. C’est la découverte de soi, plonger dans le souvenir de l’enfance. Mes valeurs sont celles du respect de la nature et de l’écologie. Pour cela, je privilégie les couleurs naturelles et les papiers recyclés et de récupération, pour créer des œuvres inspirées de voyages, de pays lointains, mais aussi d’espaces inventés et rêvés.

Quelles émotions cherchez-vous à provoquer chez le consommateur ?

ÉLISA : Les émotions et les sentiments que je cherche sont dans l’intériorité individuelle. Mon objectif est de créer un espace cocooning, une douceur et un sourire.

Comment vous positionnez-vous par rapport à l’artisanat français en général ?

ÉLISA : J’aime beaucoup l’artisanat français, et j’ai beaucoup d’admiration pour sa variété et le savoir-faire. Je crée mes peintures, je réalise l’encadrement et j’ai commencé à créer mon propre papier. Je donne aussi des cours d’aquarelle. En même temps, je suis graphiste et illustratrice.

Où puisez-vous votre inspiration ?

ÉLISA : J’aime voyager. Pour mes peintures je m’inspire beaucoup de carnets de peintres mais aussi d’illustrations naturalistes du XIX siècle en général, comme par exemple les anciens herbarium et les livres de naturalia.

Pourquoi avoir accepté d’être exposé chez Merci Marius ?

ÉLISA : Avec Merci Marius on partage la même vision écologique. J’aime le choix d’une décoration épurée, les sélections d’objets issus de productions éco-responsables, locales et respectueuse du corps. Et j’adore la Presqu’Île de Giens! C’est un de mes lieux préférés.